Aujourd’huic’étaitdimanche, un jourquise devait d’être plus calme que les autres, un jour de repos. Pourtant dès l’aube une sonnerie retentitdans la petite chambre assombrit.Un sonaigu qui tira doucement William de sonsommeil.Mais ce n’était pas le moment de le déranger,ilbalança un de ses oreillers qui fit tomber le réveille en entrainant la lampedans un grand fracas. Il mit ses mains sur son visage et marmonna quelques phrases incompréhensibles.
Il se redressa doucement,descendantavec prudence de sonlitmais ilperdit rapidement l’équilibre tombantsurlesmorceauxde verre et de métalquijonché sur le sol. Il regarda sa main en sang se rappelant de la fameuse nuit où Baylee avait été à ses côtés le soignant, mais aussi ce moment crucial où elle partit, il tapa du poing sur le sol avant de se diriger en titubant vers la salle de bain.
La soirée d’hier un petit trop arrosée ne lui avait pas réussi, il avait des maux de tête,lesoreillesquibourdonnés,lesmuscles toutrelâchés et d’autres effets secondaires désagréables. Il entra dans la douche sans prendre la peine de se changer et ouvraun jet d’eau glacé. Restant dans cette tenue trempéeet évitant la serviette il se dirigea vers la cuisine pourprendre quelque chose à manger. Il s’assit à s’effondra sur la table.
Quelquesheures plus tardquelque chose se mit à sonnerà tue-tête.*Encore…* se dit-il dans les vapes. William fit un bond et alla décrocher, il ne dit aucune paroleet écouta attentivementtoutce qu’on lui dit.Ils’excusa à plusieurs reprises du fait qu’il ne soit pas encore au RDV.
Il prit un gâteau dans le placard, fouilla dans ses affaires pour trouverquelque chose de potable, et ne laissa qu’un tas de vêtement désordonnés. *Je rechangeraiplus tard*se dit-il.
Il vérifia que toutété fermé et sortit capuche surla tête.Ilregardait partout se retournant sanscesse.L’impression d’êtresuivit,d’êtreépié étaitgrandissante. Et la peur le tenaillé. Il tourna d’uncoup et entra un bar.Ilregarda ahurie l’endroitquilui étaitfamilier.Il réfléchit quelque minute avant de se balancer surunechaineau baret commanda unebière.
Il se retourna et scruta chaque coins de la pièce, non elle n’est pas là, elle n’est pas là se persuadé-t-il.
Mais qui donc ne devait pas être là ? Baylee bien évidement. Quelques perles apparurent sur son front qu’il essuyait à mesure.
Le barman s’approcha lui demandant s’il allait bien. William commença à s’énerve faisant des gestes de mécontentement pourlui demanderde s’éloigner.
Il but la moitié de sa bière en deux gorgées. Il commença tout doucement à planer, et se sentit beaucoup mieux. Normal avec toutlescachésd’aspirine, les boissons à foisons qu’il avait pris hier soir, -enfin ce matin-, il n’était rentré qu’au petit matin de sa fête, et c’était saoulé jusqu’au bout. Iln’avait donc dormis quedeux petites heures,et était totalement à désorienté.
William se mit à sursauter à chaque ouverture de la porte. Mais *pourquoi ?!*La colère le prit.*Queferait-elle ici!**Rien !!* *Il faut que je me calme*. Ses pensées ne lui venaient que par bride, et sa concentration avait diminué de moitié.
Il se leva d’unbondet partit en courantse mettre dans le fond du bar, ainsi il verrait de face tout ce qui arriverait et il était quelque peu dans l’obscurité… *Je suis parano ce n’estpas possible*se criait-il.
« -Je finis ma bière et je pars de ce maudit endroit. » balbutia t-il.