Fanny Elisabeth Oxburry

Je m'appelle Fanny Elisabeth Oxburry et j'ai dix-neuf ans et toutes mes dents. Je suis née le 30 Décembre 1992, et comme vous l'aurez compris, je vais sur mes vingt ans. On n'a pas l'habitude de me donner des surnoms mais si l'envie vous en prend, vous pouvez m'en inventer un. Ou tout simplement m'appeler Beth, diminutif de mon second prénom. Je suis étudiante en sport étude dans le domaine de la natation. J'excelle dans ce milieu et j'ai déjà eu de nombreuses médailles. Sinon, on dit de moi que je suis une sportive née. C'est vrai, j'adore le sport, quel qu'il soit. Ce qui ne m'empêche pas d'être féminine. Ensuite, je suis bavarde. J'adore parler, et je ne fais que ça. Alors, si vous entendez un bourdonnement dans vos oreilles, c'est que je vous aurais tellement agacé que vous serez devenu allergique à moi. J'ai une patience extrême. Je suis quelqu'un de vindicative. Je suis donc rancunière et je peux être haineuse quand il le faut. Sinon, je souris tout le temps. A part cela, je n'en fait toujours qu'à ma tête et n'écoute que très rarement les conseils des autres. Brave, je peux faire des choses inconscientes. Car je trouve ça cool de risquer sa vie à longueur de temps. J'ai des envies suicidaires, j'y peux rien. On m'a souvent répétée que j'étais atteinte. Etre suicidaire comme ça m'a déjà emmené à l'hopital, une multitude de fois. Et pourtant, je suis toujours là, vivante. Et j'en redemande. Comme une drogue. Je suis une personne humaniste qui aime aider les gens et qui adore le contact avec eux ; je suis donc extravertie. Je me vexe facilement, ce qui fait de moi une personne susceptible mais ça ne m'empêche pas de dire ce que je pense, au diable si la vérité blesse. Fière, je déteste perdre. J'ai un esprit compétiteur rempli d’orgueil. En plus, je suis ambitieuse. J'aime voir les choses en grand, même si je ne suis pas mégalo. Je suis malicieuse et mutine tandis que je suis atteinte d'une jalousie et d'une possessivité maladives. Ce qui ne m'empêche pas d'être douce, aimante et chaleureuse. Je suis quelqu'un de désordonnée qui contraste avec le fait que j'aime tout perfectionner. Je suis toujours passionnée par ce que je fais. Je déteste me vanter. C'est horrible les gens qui parlent en "Moi je." J'ai tendance à être surprotectrice envers les gens que j'aime. De plus, je change très souvent d'humeur dans la journée. Je crois même que je frôle la bipolarité. Je m’intéresse à tout ce qui se trouve autour de moi et j'observe tout. De surcroît, je suis quelqu'un de dynamique qui adore bouger. Oh, et sinon, je suis nanopabulophobe. J'ai peur des nais de jardins qu'ils soient à brouette, à deux, entrain de tenir une scie. Etrange, n'est ce pas ? J'ai trois allergies qui sont, me direz vous, totalement idiotes : allergique à tout ce qui est composé de miel, allergique à l'encre des stylos billes et allergique au poisson rouge... Je suis un cas social et vous ?





◭ « Fanny jolie ? » Je relève la tête de mon coloriage magique et aperçois James revenant de son match de foot avec ses copains, les vêtements salis et de la boue sur le visage. « Maman va crier si elle te voit comme ça. » - « Peut-être. » Silence. Je me replonge dans mon coloriage niveau CP et ignore totalement mon jumeau. En même temps, il m’a laissé toute seule, avec Puppy le panda alors qu’on était sensé jouer à cache-cache ensemble. « Tu me boudes ? » Quel sens de l’observation. Je suis impressionnée. Je ne réponds pas. Je ne veux lui parler. En même temps, après la monumentale trahison qu’il m’a faite, il peut toujours aller jouer à pokémon tout seul. « Dit moi pourquoi tu boudes Fenouil. » - «Parce que t’es plus mon frère. Tu m’as laissée toute seule cet aprem. » Je me redresse et détourne la tête des yeux azurs de mon frère. Soudain, je sens un poids s’abattre sur moi et je me mets à rire de façon incontrôlable. James est écroulé sur moi et est entrain de me chatouiller. « Jamesie… arrêtee… » Je ris encore et encore tandis que mon faux jumeau se décide à me faire des bisous partout sur le visage. « Et si je te promets de jouer à la dinette après ? » Il se stoppe et me fait les yeux du chat potté. Ha oui ? Et je résiste comment à cela moi ? Car je m’étais décidé de lui faire la boude longtemps encore, jusqu’à la fin de la journée du moins. Et puis, après plusieurs minutes sans rien dire, et en tentant de combattre l’envie de le prendre dans mes bras, je craque. Je me précipite dans ses bras et lui dit « D’accord mais c’est moi qui invite. ».

◭ « Putain, mais Fanny ! Ouvres les yeux ! Tu ne vois pas que ce qu’il veut c’est te sauter. » - « Mais occupes toi de ton cul un temps soit peu ! Je sors avec qui je veux et Esteban m’aime et moi, je l’aime ! » - « Mais t’es vraiment conne ou quoi ! Ton mec a une sale réputation et il est hors de question que je le laisse te faire souffrir ! » - « Moi, conne ? Le jour où tu arriveras à t’en trouver une, on se fait une bouffe ! » Je m’énerve et me précipite dans ma chambre tandis que mon frère essaye de me retenir et de me raisonner, me suppliant de rompre avec mon copain. Ce qui a le don de m’agacer encore plus. Je l’envoie voir ailleurs, violemment et claque la porte de mon antre avec haine. C’est la première fois que mon frère et moi se disputons comme ça. Et à vrai dire, ça m’emmerde vraiment. Mais, fière comme je suis, il est hors de question que j’aille présenter mes excuses. De toute façon, c’est à lui de les faire. Pas à moi. Abruti… Assise sur mon lit, j’entends quelqu’un frapper à la porte de ma chambre que je n’ai pas fermée à clé et je le vois entrer, sans gêne. « Fanny jolie… » Je lui balance la première chose qui me vient sous la main – c'est-à-dire Puppy le Panda – et lui crie : « Va te faire foutre ! Viens plus me parler ! » Jamesie referme précipitamment la porte de ma chambre et alors que j’enfonce mes oreillettes dans mes oreilles, j’entends à peine ma mère crier son mécontentement face à nos disputes et mes propos.

◭ « Mais allez viens, James ! C’est marrant tu vas voir. Il ne m’est jamais rien arrivé, non ? » - « C’est pas comme si t’avais déjà un dossier médical bien rempli et que les médecins n’ont jamais voulu te faire interner… » - « Non, mais cette fois-ci, c’est diffèrent. En bas de cette falaise, il y a de l’eau t’inquiètes ! » - « Et des rochers… ». Ouais, bon c’est QUE des rochers pointus et qui risquent de me tuer. Mais c’est rien. . J’hausse les sourcils, désespéré par le comportement coincé de mon frère et enlève, sans hésitation, mes habits pour me retrouver en sous-vêtements. Et alors que je m’apprête à sauter dans le vide, au péril de ma vie, une main familière me retient et Jamesie me lâche alors, protecteur : « Il est hors de question que tu sautes. Je te ramène à la maison ! » James est toujours ce mec sensé qui ne prend jamais de risque. Au plus profond de moi, je sais que je suis une de ces personnes au mental très fou et qui ont besoin d’aller se faire soigner. Je sais que quelqu’un doit m’aider. Qu’importe l’identité de cette personne. Je suis folle, j'aime la mort, et je n'arrive même pas à l'avouer. Grave, n'est ce pas ?

créée par sweet peach