LiamGeoffrey Cartwright

Liam, jeune homme attentionné aillant reçu une bonne éducation de ses chers parents, nous vient tout droit de France. Après avoir terminé ses études en France , il a voulut s'installer aux Etats-Unis,en Floride et prendre le sens de la responsabilité. Il a donc quitté son pays d'origine valises en main prêt à prendre un nouveau départ. Depuis son arrivée en Floride, il ne se comporte plus comme auparavant où il ne pensait qu'à deux choses : ses études et le sport. Il s'intéresse à présent plus aux filles, qu'il collectionne que ses études. Et il se trouve qu'il est en couple avec une jolie blondinette, mais celle ci ignore qu'il fréquente d'autres filles dans son dos.







J’aurais du mal à vous parler de ma naissance ou même de ma tendre enfance car je ne m’en souviens pas. Bah oui, qui se souvient de cette période ? Il me reste bien sûr quelques brides de souvenir, comme cette fois où je rentrais dans ma salle de classe de maternelle et où je vis ma mère m'abandonner. C'était mon premier jour de classe et je me rappelle encore des mots de la maitresse qui avait tenté tant bien que mal de me consoler, m'expliquant que ma maman reviendrait dans quelques heures, à l'heure du repas du midi pour me ramener à la maison, que c'était un rituel chez chaque enfant, dans chaque vie et qu'à partir de ce jour, ce serait toujours comme cela. Je ne m'étais pas calmé pour autant mais le midi, lorsque ma mère était revenue, toutes mes larmes étaient sèches et c'est d'un grand appétit que j'avalais mon assiette de petits pois. La comédie avait continué pendant trois jours et puis finalement, je n'avais plus rien dit. Ce qui m'aide à me souvenir également, ce sont les albums photos qui ont toujours trainé dans la salle à manger, au dessus de la cheminée. Dès mon plus jeune âge, j'avais pris l'habitude de les feuilleter au moins une fois par mois, harcelant ma mère pour qu'elle me conte l'histoire de chacune des photos. Cela nous prenait souvent un temps fou et à force, je connaissais toutes ces histoires par cœur et pourtant, je ne m'en lassais pas ! On voyait un sourire sur chacune des photos. J'étais souvent seul dessus, ou alors avec mes cousins et cousines. Vu que j'étais enfant unique, ils venaient régulièrement jouer avec moi et remplaçaient le manque affectif d'une personne qui aurait pu tout partager avec moi. J'avais souvent réclamer un petit frère ou une petite sœur d'ailleurs, surtout quand je voyais mes copains de l'école m'annoncer que leur famille allait accueillir un nouveau né. Et maintes et maintes fois, ma mère m'avait répondu que ceci n'était pas possible. Elle était en fait tombée stérile à ma naissance, suite à un accouchement qui ne s'était pas très bien passé. D'après le peu que je m'en rappelle, mon enfance avait donc été assez heureuse et je n'aurais rien pu demander de plus, si ce n'est que ce bonheur éphémère ne s'arrête pas quelques jours après mes 21 ans, quand mes parents périrent dans un accident de voiture.

- Est-ce que tu veux sortir avec moi ?
- Non.
- Tu ne m’aimes pas ?
- Non.
- Et pourquoi ?
- Bah parce que c’est comme ça…

Je devais avoir douze ans quand j’ai fait cette proposition à la plus belle fille de ma classe et donc où je me suis pris mon premier râteau comme on appelle ça à cet âge là. En grand lover que j’étais, j’avais pleuré le soir dans mon lit et ma mère était venue me réconforter, comme elle le faisait toujours dès que quelque chose me tracassait. Cela peut vous sembler puéril et idiot venant d’un garçon et pourtant, j’étais réellement triste. Je m'étais attaché à cette fille, la regardant en secret, en faisant bien attention qu'elle ne me repère pas, dès que je la croisais. J'étais assis deux rangs derrière elle en classe, ce qui me laissait tout le loisir de l'observation. Mes copains, au courant de la situation, m'avaient pourtant prévenu que je n'avais aucune chance, que je perdais mon temps, mais allez dire ça à un garçon de douze ans, impulsif, déterminé et amoureux... Je n'avais pourtant pas mis de temps à me remettre de cette histoire, mettant mon nez un peu plus dans les cahiers scolaires. Je n'étais jamais retombé amoureux pendant les cinq années qui suivirent néanmoins, mais ceci ne m'empêcha pas de rester le bon élève que j'étais. A vrai dire, ma mère était femme au foyer et elle mettait un point d'honneur à ce que je sois le premier de ma classe. Elle m'aidait dans mes devoirs chaque soir, ce qui n'empêchait pas que lorsque mon père rentrait de son travail, la table était mise, un bon petit plat succulent était prêt, et nous n'avions plus qu'à nous mettre les pieds sous la table. Nous menions réellement une vie prospère grâce à l'emploi de mon paternel, directeur financier d'une entreprise nationale.

- Excusez-moi, je peux m’asseoir ?
- Oui, bien sûr !

Je me souviens de ce jour comme si c’était hier. J’avais séché les cours exceptionnellement pour aller me promener dans un petit parc à côté de l’université à cause de l’exceptionnel soleil qui régnait en maitre sur le ciel. Une fille était soudain apparu alors que je regardais fixement le lac. Elle me demanda si elle pouvait s'installer à côté de moi et pour cause, j'occupais le meilleur banc du parc, avec une vue imprenable sur le fameux lac. Dès le premier regard, mon cœur se mit à battre la chamade, sans que je ne comprennes trop pourquoi. Elle était d'une beauté époustouflante. Nous sommes alors restés assis là plusieurs heures, parlant de tout et de rien comme si nous nous connaissions depuis des années. Le temps passa à une allure folle et c'est déçu que je constatais bientôt que la nuit était en train de tomber. Pris d'une impulsion, je me penchais vers elle après qu'elle m'ait annoncé qu'elle quittait les Etats Unis pour retourner en France, afin d'échanger avec elle ce que je considères encore comme le meilleur baiser de ma vie. Les deux jours qui suivirent, nous les passâmes ensemble et rapidement, elle prit son avion direction chez elle. C’est la seule fois que je l’ai vu et pourtant, elle m’a marquée plus que n’importe quelle fille au monde ! Nous nous sommes promis de garder contact mais finalement, ça ne s’est jamais fait. Ou disons plutôt que le temps passant, les messages étaient de plus en plus éloignés et les appels se faisaient de plus en plus rares. J'essayais de lutter contre la distance mais rien à faire, vint un moment où elle ne me répondit plus du tout malgré mon insistance.

La vie a continué. J’ai tout fait pour entrer à l’université, y compris jouer dans l’équipe de football. Je travaillais tout les soirs pendant deux heures sur mes cours, je ne sortais que le vendredi soir… Bref, j’étais un écolier parfait comme on me l'avait toujours demandé. Mais il a fallu que les malheurs s’enchainent. Mes parents sont morts le lendemain de mes 21 ans, ce qui a été un véritable déclic pour moi. J'appris cela par un appel de l'hôpital. Je dus identifier les corps. Pendant deux mois, je restais cloitrer chez moi, ne laissant plus personne me contacter, me renfermant sur moi-même. Et puis, un beau jour, la succession fut régler alors que je recommençais à prendre légèrement goût à la vie. Huit mois étaient passés, le temps pour moi de reprendre ma vie en mains. Je commençais à changer, je collectionnais les femmes, ce qui n'était pas dans mon habitude, je les trompais et leur faisais mal.

Aujourd'hui la nana que j'avais rencontré est revenue, pour s'installer ici, elle espère me "reconquérir" mais je suis déjà pris et je lui en veux en quelques sortes de m'avoir "abandonné".

créée par sweet peach